Genista florida L.
Fra.: Genêt. Esp.: Piorno, escobón, retama blanca.
Arbuste atteignant 2,5(3) m de haut, inerme, hermaphrodite, très ramifié, à tiges dressées, très feuillues. Tiges et rameaux vieux à écorce brunâtre qui s’exfolie en lanières longitudinales, glabre à la fin. Ramilles jeunes striées longitudinalement, à (8)10(12) côtes en forme de T, à poils séricés sur les côtes et poils courts uncinés dans les sillons. Feuilles alternes, unifoliées, stipulées –organe stipulaire à 3 côtes–, à foliole de 5-30 × 2-14 mm, oblancéolée, spatulée ou ovée, atténuée à la base, pétiolée, aiguë ou obtuse, verte, séricée sur les deux faces bien que davantage sur l’envers. Inflorescences racémiformes, terminales, à 3-30 fleurs pédicellées, à pédicelle de jusqu’à 3,5 mm, séricé. Calice de 5-10 mm, séricé, profondément divisé en 2 lèvres plus grandes que le tube, la supérieure bipartite en autant de segments triangulaires-lancéolés, et l’inférieure trifide ou tridentée, plus grande que la supérieure. Corolle de 10-15 mm, papilionacée, jaune, marcescente, à étendard ové, arrondi ou émarginé au sommet, séricé sur la base et la nervure médiane du dos –rarement glabre–, subégal ou un peu plus long que les ailes et la carène. Androcée monadelphe, à 10 étamines. Ovaire séricé, et stigmate globuleux, terminal. Gousse de 10-25 × 4,5-7 mm, linéaire-oblongue, comprimée, légèrement toruleuse, séricée, à 2-6 graines. Graines de 2,4-3 mm, ovoïdes ou subglobuleuses, lisses, brunâtres, sans arille.
Floraison:
mai-juillet.
Fructification:
juillet-septembre.
Habitat:
Forêts et matorrals de basse et moyenne montagne, principalement sur terrains siliceux ou décalcifiés. En bioclimat sec à subhumide, aux étages mésoméditerranéen et supraméditerranéen.
Distribution:
S.-O. de la France, péninsule ibérique et N.-O. de l’Afrique (Maroc). Au Maroc, elle n’apparaît que dans le Moyen Atlas central (rare) et le Haut Atlas centro-occidental, où elle constitue parfois l’espèce dominante des matorrals situés à plus de 2000 m.
État de conservation:
Espèce relativement commune, bien que peu fréquente dans le N. de l’Afrique. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN.