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Euphorbia sudanica A. Chev.

E. trapiifolia A. Chev. E. paganorum auct., non A. Chev.

Arbuste monoïque, charnu, cactiforme, épineux, glabre, de 1-2 m de haut, à tronc très court et pourvu de nombreuses ramifications dressées. Les rameaux, dont la couleur varie du vert-glauque au vert-rougeâtre, sont plus ou moins cylindriques (1-2 cm de diamètre), couverts de protubérances triangulaires, disposées en spirale et saillantes de 5-10 mm. Les épines (2-8 cm) sont disposées en paires et situées sur chaque protubérance. Elles sont en outre caduques, les vieilles tiges étant donc inermes. À la différence des autres espèces du subgenre, les feuilles sont bien développées (2-8 × 1-5 cm), alternes ou regroupées et disposées à l’extrémité des rameaux, sessiles, charnues, glabres, oblongues-spatulées ou obtriangulaires, cunéiformes à la base et tronquées, et finement dentées au sommet. Inflorescences composées de trois fleurs à l’extrémité d’un même pédoncule (1 cm), naissant des cicatrices laissées par les feuilles en tombant. Fleurs verdâtres à 5 nectaires jaunes. Le fruit est une capsule trilobée plus ou moins globuleuse (3-7 cm de diamètre), glabre, passant du vert au beige en mûrissant et possédant un pédicelle recourbé de 5-7 mm.