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Euphorbia triaculeata Forssk.

Euphorbia faurotii Franch., E. infesta Pax, E. triacantha Ehrenb. ex Boiss.

Arbuste monoïque, irrégulier, cactiforme, atteignant 1,2 m de haut. Tiges ramifiées, étroites et ascendantes (5-10 mm d’épaisseur), à section étoilée à 3-5(7) angles parfois très saillants ; avec 3 ou 5 rangées spiralées de tubercules. Ecusson d’où proviennent les épines, étroit de 6 à 10 mm; stipules bien développées, de 1,5 à 3,5 mm de long, disposées par paires ; épine solitaire (en fait le résultat de l’union d’une paire d’épines) de 12-27 mm de long, rougeâtre au début du développement et réfléchie sur les jeunes tiges. Inflorescence à l’aisselle des épines, solitaire, de 4-5 mm de long et pédonculée (pédoncule d’environ 1,5 mm) ; cyathe en forme d’entonnoir, d’environ 2,5 x 4 mm ; glandes formant une lame entière ou divisée en 5-6 lobes transversalement rectangulaires ou subquadrate. Les glandes sont étendues, contiguës, rouges ou jaunes à roses. Le fruit est une capsule qui ne dépasse pas de l’involucre, de 3 x 4,5 mm, de couleur paille, grossièrement angulée. Graine subglobuleuse, d’environ 1,7 mm de diamètre, fortement rugueuse-papilleuse, sans caroncule.

Floraison:

Sans données pour cette région

 

Fructification:

Sans données pour cette région

Habitat:

Pentes rocheuses et dunes de sable dans les régions côtières, d’altitude ne dépassant généralement pas 350-400 m.  Près de la côte, il forme des communautés qui remplacent les espèces halophiles.

Distribution:

Côtes du centre et du sud de la mer Rouge, à la fois asiatiques (côtes saoudiennes et yéménites) et africaines (côtes djiboutiennes, érythréennes et soudanaises). Au Soudan, leur présence est confirmée en Suakin, mais c’est probablement plus répandu. Il existe de nombreuses citations attribuées à cette espèce en Somalie, mais sa présence y est niée par les auteurs de la flore locale. Ce matériel d’herbier mériterait un examen approfondi.

Observations:

L’existence d’une paire de stipules bien développées encadrant une épine solitaire, le différencie du reste des euphorbes cactiformes d’Afrique du Nord, en fait, ce trio de structures défensives donne son nom à l’espèce et à un moment on pensait qu’une telle rareté justifiait de le séparer dans sa propre sous-section (sous-sec. Triaculatae). Actuellement, l’importance d’avoir trois « épines » a été minimisée et cette espèce est incluse dans la sous-section Euphorbia, avec les autres cactiformes d’Afrique du Nord.

État de conservation:

État de conservation. Espèce peu commun mais à aire de répartition vaste, qui n’est pas considérée comme menacée. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN. Les euphorbes cactiformes sont incluses dans l’annexe II de la CITES.

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