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Hibiscus micranthus L.f.

Bombyx micranthus (L.f.) I. Riedl, H. gossypinus DC., Urena ovalifolia Forssk.

Ang.: Tiny flower hibiscus.   Ara. (Égypte): Khasiet rashed.   Tamahaq: Terakat, ejirimawalen (Aïr), tarakat ajir, aenmaghad.

Arbuste de 0,5-1,2 m. Tronc rigide, ramifié, dressé ou ascendant. Tiges à poils courts, étoilés. Limbe de la feuille de 1-3,5 ×1-3 cm, variable en taille et en forme, généralement ové à lancéolé, non divisé, serré-denté, à base arrondie ou tronquée, sommet aigu. Pétiole de 0,2-1,2 cm. Stipules de 2,4 mm, subulées. Fleurs de 1,2-1,5 cm de diamètre, axillaires, solitaires, à pédicelle de 0,5-4,5 cm, accrescent sur le fruit. Épicalice à segments de 6-8 × 2-4 mm, filiformes. Calice de 3-4 mm, à lobules triangulaires-lancéolés, aigus. Corolle de pétales de 5-6 mm, rose pâle, à poils étoilés sur l’extérieur. Tube staminal de 4-5 mm. Fruit en capsule de 0,8-1 cm, globuleuse-ovoïde. Graines de 2 × 1 mm, nombreuses, réniformes, densément couvertes de poils longs cotonneux.

Floraison:

après les pluies, normalement entre l’hiver et l’été au Sahara occidental et en automne-hiver vers la côte de la mer Rouge.

 

Fructification:

hiver-été.

Habitat:

Formations d’acacias, matorrals, en zones côtières et de l’intérieur, lits pierreux de rivières, rudérale, sur une grande diversité de sols (alluvionnaires, sables, etc.). Depuis le niveau de la mer jusqu’à environ 1000 m d’altitude.

Distribution:

Zones sèches d’Afrique tropicale et subtropicale, péninsule arabique, s’étendant à l’E. jusqu’en Inde. Dans le N. de l’Afrique, elle apparaît dans les bandes méridionales du Sahara, atteignant au N. le S.-O du Maroc et l’Égypte.

Observations:

Probablement en raison de leur long isolement des autres peuplements d’Afrique, ceux du S. du Maroc ont été différenciés comme var. lepineyi Sauvage, du fait de leur pédoncule plus long que le pétiole de la feuille à l’aisselle de laquelle il naît, voire même plus long que l’ensemble de la feuille.

État de conservation:

Espèce peu commune mais à aire de répartition vaste. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN.

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