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Avicennia marina (Forssk.) Vierh.

Fra.: Palétuvier gris, manglier gris.   Esp.: Mangle.   Ang.: Gray mangrove, grey mangrove, white mangrove.   Ara.: Shora, shura.

Arbuste ou arbre hermaphrodite de port réduit, de 3-11 m de haut, à tronc droit et très ramifié et houppier arrondi. Écorce vert-brun-jaunâtre et tachetée, à abondantes racine respiratoires minces de jusqu’à 90 cm de haut. Feuilles opposées, coriaces, courtement pétiolées, à limbe de (3)5-8(10) × (1)1,5-4 cm, lancéolé, elliptique ou oblancéolé, aigu ou obtus, graduellement rétrécis à la base, entier, glabre et brillant sur l’endroit et densément gris-tomenteux sur l’envers. Inflorescences en cymes axillaires globuleuses et denses de 2-12 fleurs et pédoncule de section quadrangulaire. Fleurs de 5-6 mm, jaune-crème, actinomorphes. Calice à 5 sépales orbiculaires ou largement ovés, concaves, hirsutes et ciliées. Corolle à tube un peu plus long que les sépales et 4 lobes ovés. Androcée à 4 étamines insérées dans la gorge alternant avec les lobes de la corolle, à filets courts. Ovaire bicarpellaire, uniloculaire, poilu. Fruit en capsule bivalvée à 1 seule graine qui germe avant la chute du fruit.

Floraison:

décembre-février.

 

Fructification:

Selon les régions, les fruits peuvent être vus sur les arbres presque toute l’année.

Habitat:

Estuaires des rivières, en sols argilo-sableux à salinité prononcée, dans l’estran, formant partie de la végétation des mangroves dans les zones côtières tropicales.

Distribution:

Amplement répartie dans les zones côtières de l’E. de l’Afrique, la péninsule arabique, le S. de l’Asie, la Mélanésie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Dans le N. de l’Afrique, elle apparaît dans toute la zone tropicale, aussi bien de l’Atlantique, s’étendant au N. jusqu’à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, que de l’océan Indien, où elle parvient davantage au N. (Soudan et Égypte, jusqu’au Sinaï) du fait des eaux plus chaudes de la mer Rouge.

État de conservation:

Espèce de moins en moins commune et de plus en plus menacée, car vivant dans des zones côtières qui subissent une pression urbanistique croissante. Considérée comme de Préoccupation mineure (LC) à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN (Duke et al.) 2010). Dans le Liste rouge des plantes vasculaires d’Égypte (Flora Aegyptiaca Vol 1, 2000), elle est cataloguée comme « vulnérable ».

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