Genista acanthoclada DC. subsp. acanthoclada
Fra.: Genêt. Esp.: Aulaga, aliaga, genista. Ara.: Guendul.
Arbuste ou sous-arbuste atteignant 1 m de haut, épineux, hermaphrodite, très ramifié, à tiges dressées et rameaux opposés, peu feuillus. Tiges et rameaux vieux à écorce brunâtre, fendillée longitudinalement, glabre à la fin. Ramilles jeunes vertes, striées-côtelées longitudinalement, à 10-12 côtes en forme de T, séricées sur les côtes et terminées en épine. Feuilles alternes ou opposées, trifoliées, stipulées, sessiles, à folioles de 5-10 × 1-3 mm, étroitement oblancéolées, atténuées à la base, aiguës, vertes, séricées sur les deux faces. Fleurs généralement solitaires ou par paire, insérées de manière alterne ou opposée à l’extrémité des jeunes rameaux, brièvement pédicellées, à pédicelle de jusqu’à 2 mm, séricé. Calice de 2,5-5 mm, éparsement séricé, profondément divisé en 2 lèvres presque aussi longues que le tube, la supérieure bipartite en autant de segments triangulaires, et l’inférieure tridentée. Corolle de 6-10 mm, papilionacée, jaune, à étendard ové, obtus au sommet, séricé, plus long que les ailes et plus court que la carène. Androcée monadelphe, à 10 étamines. Ovaire séricé. Gousse de 8-9 mm, ovoïde-acuminé, comprimée, d’abord verdâtre, puis brune, séricée, à 1-2 graines sans arille.
Floraison:
avril-mai.
Fructification:
mai-juillet.
Habitat:
Matorrals épineux en zones proches de la mer.
Distribution:
N.-E. de la Libye (Cyrénaïque) et E. de la région méditerranéenne (Crète, Grèce et Turquie).
Observations:
L’autre sous-espèce reconnue, G. acanthoclada subsp. echinus (Spach) Vierh. (G. echinus Spach) n’est pas représentée dans le N. de l’Afrique, et ne se rencontre qu’en Turquie, dans certaines îles de la mer Égée ainsi qu’en Syrie et au Liban. Elle se distingue de la précédente par ses fleurs de plus grande taille, à étendard de 9-12 mm, aussi long ou plus que la carène.
État de conservation:
Espèce relativement commune bien qu’à aire de répartition restreinte, en particulier dans le N. de l’Afrique, où ses peuplements sont en régression. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN.