Hedera algeriensis Rantonnet ex C. Morren
Fra.: Lierre d’Algérie. Esp.: Hiedra argelina. Ang.: Algerian ivy. Ara.: Qessuss, luaïa, luwaya, habl el masakeen. Tam.: Tanesfalt.
Plante ligneuse, hermaphrodite, pérenne, qui grimpe sur les rochers et autres plantes grâce à ses racines adventices aériennes. Tiges rougeâtres, un peu poilues et à écailles étoilées, de couleur brun-rougeâtre. Feuilles alternes, simples, très brillantes, celles des tiges fertiles entières, rhomboïdales, très grandes (12-20 × c. 12,5 cm), celles des rameaux stériles plus petites (8-11 × 8-10 cm), grossièrement dentées ou légèrement lobées (3 lobes). Pétiole rouge et turgescent. Inflorescences en racèmes de 13-15 fleurs pubescentes qui ne se développent que sur les tiges ou rameaux fertiles. Fleurs de 8-10 mm de diamètre, actinomorphes, hermaphrodites et pentamères. Sépales triangulaires, de couleur châtain, et pétales deltoïdes, patents, vert-jaunâtre. Étamines libres, jaune-verdâtre. Fuit en baie charnue, globuleuse et noire, de 6-7,5 mm.
Floraison:
septembre-novembre.
Fructification:
mars-mai.
Habitat:
Formations rocheuses et pierriers, forêts et bosquets sclérophylles et marcescents, à proximité du littoral. Présente à des altitudes modérées, du niveau de la mer jusqu’à 500 m.
Distribution:
Provinces côtières et subcôtières du N. de l’Algérie et de la Tunisie.
Observations:
Un lierre, cité habituellement comme H. helix, vit dans le Djebel Akhdar (N.-E. de la Libye), et il conviendrait de déterminer de quelle espèce il s’agit. Parmi les espèces présentes dans le N. de l’Afrique, H. algeriensis est la plus proche du point de vue géographique.
État de conservation:
Espèce commune localement, mais à aire de répartition restreinte. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN.