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Rhamnus pumila Turra

Atadinus pumilus (Turra) Hauenschild

Esp.: Abarcapiedras, pudio achaparrado.

Arbrisseau rampant, caducifolié, généralement dioïque, jusqu’à 0,5 m de haut, glabrescent, à tiges et rameaux ligneux non épineux, tortueux. Feuilles généralement glabres, alternes (1-3,5 cm de long), de lancéolées à ovales, obovales, largement oblancéolées, ovales ou suborbiculaires, aiguës (apex retus ou acuminé) ou obtuses, avec (4)5-8(10) paires de nervures latérales plus ou moins droites et parallèles, à bord crénelé, de couleur vert vif, parfois glauque, sur l’endroit, et plus claire sur l’envers. Pétiole (2-7 mm), à stipules promptement caduques. Inflorescences en petits fascicules axillaires. Fleurs verdâtres-jaunâtres, pédicelles de 2 à 5 mm, généralement unisexuées ; calice campanulé, à 4 sépales glabres ; pétales 4, de 0,5-1,5 mm chez les fleurs mâles et inexistants chez les femelles, alternant entre les sépales. Le fruit est une drupe légèrement charnue, sphérique, de 3 à 6 mm de long, glabre, à 2-3 sillons ; à l’intérieur, il contient 2-3 graines brunes, brillantes, avec un sillon non épaissi sur la partie dorsale.

Floraison:

mai-juin.

 

Fructification:

août-septembre.

Habitat:

Matorrals et formations rocheuses des zones montagneuses, sur terrains calcaires, en milieu frais, sub-humide et humide, principalement à l’étage supraméditerranéen.

Distribution:

Montagnes d’Europe centrale et méridionale, et nord-ouest de l’Afrique (Maroc), dans le Haut-Atlas central et oriental (jusqu’au Djebel Ayachi), Moyen Atlas (jusqu’aux monts Tazzaka et Bou-Hedli au nord) et Rif occidental (Djebel Lakraa).

Observations:

D’après Flora Iberica, on distingue deux sous-espèces, le type (R. pumila subsp. pumila) est celui qui est présent au Maroc. Euro + Med Plantbase, et l’IPNI ne reconnaissent pas les sous-espèces. Des publications récentes le placent dans le genre Atadinus Raf., comme Atadinus pumilus (Turra) Hauenschild subsp. pumilus.

État de conservation:

Espèce peu commune qui ne semble pas menacée, son seul problème sérieux semble être le surpâturage. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN.

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